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Terramata
En Sicile, sur la route

Tirage : 200 exemplaires

Format : 18 x 24 cm.

96 pages, textes et photos en noir et blanc.

Textes et photos : Mathieu Oui

Conception Graphique : Mathieu Oui et Elsa Daillencourt

Texte en français et en Italien

Prix : 30 € TTC

Parution : fin 2025

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Terramata est le deuxième acte d’une trilogie sur le Grand Tour en Italie.

 

Le premier acte eu lieu à l’automne 2019 durant six semaines le long des côtes Italiennes, une péninsule parcourue de marches en marches, à la recherche de ses escaliers, qui donna lieu à la série Escales & Scale.

La Sicile, une île hors du temps, un territoire éloigné. Désirable, forcément. Mystérieux.

Une île au centre du bassin méditerranéen, souvent qualifiée de «nombril du monde» par sa position géographique entre l’Europe et l’Afrique. Une terre-carrefour et de passages, sur la route des migrations.

Terramata est un néologisme, la contraction de «Terra amata », la terre aimée en italien, celle qui fait tressaillir d’émotion.  Terramata où la terre de l’émoi amoureux, du tremblement des corps et des âmes.

Tressaillement en écho à celui des forces souterraines qui régulièrement se soulèvent et détruisent des cités entières, enfouissent leurs habitants sous les pierres et sans autres formes d’obsèques.

Terramata, Terremoto : la terre tremble. Le sol se soulève à Noto et Raguse en 1693, à Messine en 1908, à Gibellina en 1968.

Des villes entières sont détruites puis reconstruites. Construire, reconstruire, inlassablement, encore et toujours.

Après avoir choisi les escaliers comme fil rouge de mon premier voyage, je me suis cette fois intéressé à un autre motif  architectural, celui de la colonne, en écho à la légende de « Colapesce ». Ce personnage mi-homme, mi-poisson plonge inlassablement dans la Méditerranée et finit par rester sous l’eau pour remplacer une colonne défaillante et empêcher l’Ile de sombrer.

 

Ce périple de six semaines à l’automne 2022 m’a mené de Palerme à Messine
puis Catane, Syracuse et ainsi de suite, contournant l’ile d’est en ouest, avec comme étapes successives, les sites des cités antiques, les villes de l’intérieur et les ports de la côte.  Je suis parti sur les traces d’un patrimoine pluriséculaire, celui des cultures successives qui ont imprégné ce territoire.  Sur cette terre qualifiée par l’écrivain Giuseppe Tomasi di Lampedusa,  «d’Amérique de l’Antiquité», se sont succédés les Grecs, les Carthaginois, les Romains, les Arabes, les Normands, les Français, les Espagnols... Chacun de ses peuples a imprégné de sa culture, l’architecture, le paysage, les modes de vie, les coutumes. 

 

Faire le tour de la Sicile pour tenter de la saisir, obtenir une vision globale, d’ensemble tout en mesurant le caractère illusoire de cette démarche. Désir d’éprouver le paysage par la marche et de contempler les lieux par moi-même. Parcourir et Voir. Me Déplacer et Contempler. Admirer l’ombre et la lumière, la splendeur et le chaos. Rencontrer ses habitants, partager un peu de leur quotidien, comme lors de cette première semaine au sein de la coopérative agricole de Partinico. Se construire par la rencontre.

 

Aller voir le jour se lever en Sicile.

Aller Voir là-bas si j’y suis.

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